Ces frais sont liés à la recherche de capitaux par la société de gestion, de même qu’à leur collecte. Idem pour la recherche d’investissements pour la constitution du parc immobilier. C’est au moment de la souscription qu’ils sont taxés ; ceux-ci sont inclus dans le prix de la part. Ils ne peuvent excéder les 12% (taux maximum) du montant investi.
Ils sont prélevés chaque année sur les revenus locatifs, c’est-à-dire les dividendes. Ceux-ci constituent, en quelque sorte, les commissions de la société de gestion pour l’ensemble de ses prestations. À savoir : garantir le bon fonctionnement de la SCPI, assurer la gestion des baux et des locataires, de même que l’organisation des assemblées générales des associés – dont l’investisseur porteur de parts fait partie.
Ce sont ceux qui s’appliquent généralement pour les SCPI à capital fixe, de même que pour celles à capital variable, mais uniquement si ces dernières sont cédées sur le marché secondaire. L’organisation des opérations de cession qui sont supportées par la société de gestion est ainsi financée par ces frais qui sont fixés à hauteur de 5%.
Les frais d’arbitrage sont ponctuels et dont le taux est voté chaque année au moment de l’AG des associés. Ils servent à rémunérer la recherche de nouveaux acheteurs en cas de cession d’immeuble et de recherche de nouveaux actifs.
Également des frais ponctuels, ceux-ci sont en moyenne de 0.24% TTC et sont destinés à financer la mise en œuvre du plan de financement dans le cadre des différentes acquisitions.
Ce sont aussi des frais ponctuels, qui sont calculés sur le montant des travaux réalisés. C’est chaque année que son taux est fixé par vote des associés au moment de l’AG. La SCPI devrait certes avoir constitué les provisions pour gros entretiens ; cependant, ces taxations servent à supporter la société de gestion pour les suivis et la garantie de la conformité à la livraison.
Toutes les SCPI n’appliquent pas toujours la totalité de ces frais, en fonction de leur propre stratégie de fonctionnement. Comme ces derniers sont taxés à l’investisseur, il vaut mieux s’accorder du temps pour les scruter avant d’investir. En effet, trop de frais prélevés peuvent rogner le rendement de la SCPI. N’hésitez pas à consulter le document d’information clé pour l’investisseur (DICI) qui est disponible auprès de la société de gestion, afin de collecter tous les renseignements relatifs à votre investissement, y compris les frais prélevés et les risques encourus.
Passé cette étape, la simulation est vivement recommandée, afin d’évaluer ce que vous rapporte votre investissement, une fois ces frais déduits. Ces opérations sont donc à planifier au moment des comparatifs entre les SCPI que vous avez présélectionnées. Toujours est-il que les frais ne sont pas les seuls critères à considérer avant de choisir votre SCPI et que d’autres paramètres sont à examiner à la loupe, tels les différents indicateurs de performance.